La communauté indigène Maleku
Avant l’arrivée des Espagnols, la population indigène Maleku occupaient 23 villages. Cependant, leur population a beaucoup diminuée en cent ans. Aujourd’hui, il ne reste aujourd’hui que trois villages indigènes typiques (palenques) : El Sol, Margarita et Tonjibe. Ces villages sont proches de San Rafael de Guatuso. Actuellement, environ 600 Malekus y vivent.
La communauté indigène Maleku (de la branche des Chibchas):
Les Guatusos (l’autre nom pour indigène Maleku) ont conservé leur langue, préservent leurs propres rituels d’enterrement, ont des chants spécifiques, préparent des aliments caractéristiques (en particulier du poisson de rivière), utilisent des tambours, fabriquent des arcs et des flèches et dorment dans des hamacs.
La pratique de la chasse rituelle
Du mois de mars au mois d’avril, les Guatusos chassent rituellement la tortue à Cano Negro. Grâce à cette chasse, le dieu Tortue leur indiquera si l’année sera prospère et les préviendra d’éventuelles catastrophes. Toute la communauté y participe ! Même les personnes âgés et les enfants, la chasse dure une quinzaine de jours. Armés d’arcs et de filets, ils partent pêcher et chasser les tortues, mais aussi le paca, le jaguar. Lorsque la nuit tombe, ils dorment dans des huttes fabriquées avec des feuilles de palmiers.
A leur retour au village principal, les familles indigènes Maleku qui n’ont pas participé accueillent les chasseurs en musique (tambour , flûtes et maracas), leur offrent de la chicha (boisson alcoolisée très forte à base de maïs) et dansent le Napuratengeo et Nakikonarájari. Le voyage devient alors une fête : la viande est partagée avec les voisins.
Des prières pour communiquer avec Dieu
Certaines cérémonies plus solennelles rassemblent exclusivement les hommes (à la pleine lune). Ils dansent et prient pour implorer leur dieu suprême de leur assurer un avenir prospère :
« Grand Esprit, pourquoi as-tu permis tant d’erreurs commises contre notre Mère Nature?
Ô, Grand Esprit, nous n’entendons plus le rugissement du jaguar ni le sifflement du faucon.
Nos visages ne reçoivent plus la rosée du matin ; nous ne sentons plus le parfum des fleurs des champs. Nos frères les animaux ne sont plus, ni nos sœurs les oiseaux. Pourquoi sont-ils partis ?
Les plantes médicinales ont disparu, elles aussi. Pourquoi ? Pourquoi les eaux ne coulent-elles plus dans les lits des rivières ?
Ô, Grand Esprit, toi qui nous as maintenu sur ces terres pendant tant de siècles, tu es l’objet de nos chants et de nos prières ; nous nous inclinons devant toi et élevons nos voix pour que tu puisses entendre nos prières. »
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