Que voir au Costa Rica ?
Au Costa Rica, vous pouvez voir plus de 51 micro-climats différents ! Donc, chacune de ses six régions sont différentes de par leur culture, leur topographie et leur biodiversité.
Cliquez ici pour voir la carte des provinces du Costa Rica.
Pacifique Nord : Province de Guanacaste
Guanacaste est le domaine des “vaqueros” (cow-boy), des grandes steppes et de la forêt tropicale sèche. Annexée en 1824, la province fut d’un grand apport pour la culture Costaricienne grâce à ses danses folkloriques, ses vêtements colorés, son instrument de musique la marumba (clavecin géant) et ses traditions. Fière de sa culture et de ses particularités, elles proposent aux visiteurs ses “férias” : mélange de rodéos, de corridas (sans mise à mort) et de marumba ! Toutes ces festivités sont arrosées de vin de coyol (vin de palme) sous un soleil de plomb…
On y cultive du riz et de la canne à sucre.
Aux alentours de Tamarindo, la côte nord accueille de nombreux visiteurs et dispose donc de tout type d’infrastructures.
La région compte trois des volcans qui figurent parmi les plus intéressants du Costa Rica : le Tenorio et son rio celeste, le Maravilles et ses centrales géothermiques et le Rincon de la vieja avec ses fumeroles et ses bouillonnements.
Ses grandes plages de sable blanc, baignées de soleil, bordées de palmiers et d’amandiers de plage sont le paradis des surfeurs.
Le climat est particulièrement sec, c’est le seul lieu au Costa Rica où la saison sèche peut durer plus de 8 mois !
Pacifique central
Elle profite donc de la faune et de la flore de ces deux climats opposés. Ses parcs nationaux comme le Manuel Antonio National Park ou Carara National Park sont parmi les plus riches du pays. Cette bande de terre côtière, bordée de plages blanches, compte avec de nombreuses mangroves et s’étend à l’est jusqu’aux montagnes. C’est le paradis des pêcheurs au gros et des surfeurs chevronnés : Jaco a accueilli le championnat du monde de surf en 2009.
Pacifique sud : Province de Puntarenas
- Parc national Corcovado (Péninsule de Osa)
- Isla del cano
- Cascade de Nauyaca, la plus haute du Costa Rica
- Parc national de Playa Ballena et les plages
- Communautés indigènes du Pacifique Sud
La fête des diablitos, le 31 décembre réunit la communauté Borrucas qui célèbre à sa manière la « libération » de l’envahisseur espagnol.
Vallée centrale : Province de Cartago et de San José
La vallée centrale où sont situées les plus grandes villes (San josé, Cartago, Alajuela …) bénéficie d’un climat tempéré (22-28 °C) toute l’année et d’une saison des pluies modérées. Ses terres et son climat sont particulièrement propices à la culture du café et elle abrite la totalité des grandes entreprises du pays (Intel, Alcatel, Bridgestone …) venues chercher une main d’œuvre qualifiée et relativement bon marché. Ceci explique que les 2/3 de la population du pays vivent ici. Trois des volcans actifs les plus visités du pays s’y trouvent (Irazu « la où son les fougères », Poas « la fille du vent » et le Turrialba).
L’actuelle capitale San José abrite entre autre un musée de l’or et de l’art précolombien, un marché central unique ainsi qu’un théâtre national que de nombreux visiteurs viennent voir et apprécier.
L’ancienne capitale Cartago et sa basilique ont gardé un esprit villageois et chaleureux.
Vallée du Nord : Province de Alajuela
Elle se divise en deux zones bien distinctes : la vallée de San Carlos et la plaine de Sarapiqui.
La vallée de San Carlos :
La province de Alajuela est l’une des régions les moins touristiques du Costa Rica. Vous y trouverez des plantations d’agrumes, de yucca (manioc), de haricots noirs et de l’élevage laitier. Très humide, cette région abrite certaines des forêts les plus spectaculaires du Costa Rica et des zones humides/marécageuses qui servent de refuges à une grande quantité d’espèces d’oiseaux (dont de très nombreux migrateurs), de mammifères et de reptiles. La visite de l’incroyable parc national « caño negro » en bateau reste pour tous un souvenir inoubliable.
Mais cette région est surtout connue pour son volcan Arenal qui est en éruption depuis 1968 (en 2018, il fêtait ses 50 ans). Ses coulées de lave peuvent être observées surtout la nuit. Une petite ville balnéaire « la fortuna » accueille les touristes en mal d’émotions fortes (canopy …), de détente (les thermes au pied du volcan …) ou de nature (ponts suspendus …). A quelques kilomètres se trouve la plus grande réserve d’eau douce du pays, la « laguna d’Arenal » qui fournit une grande partie de l’électricité du pays et de l’eau potable au Guanacaste.
Une des tribus indigènes du Costa Rica vit là, les Maléku ou « gatuza » qui proposent une visite du village après une traversée à cheval de la forêt tropicale pluvieuse, en passant par la cascade de La Fortuna (80 m de haut).
La plaine de Sarapiqui : Province de Heredia
C’est là que sont cultivés les « pejibaye », ses grands palmiers épineux qui fournissent bois de construction, arcs, fruits comestibles et surtout le cœur de palmier. On y cultive aussi l’ananas. Vous y trouverez de grandes réserves privées (comme la Tirimbina) qui outre leurs travaux de recherche sur la biodiversité accueillent les touristes (gîtes et couverts) en leur proposant toute sorte d’activités : tour du cacao, rafting…
La région Caraïbe : Province de Limon
Longtemps coupée du reste du pays, elle est restée très authentique et différente. La population Jamaïcaine venue pour la construction du chemin de fer, restée pour l’exploitation des bananeraies s’est mêlée à la population locale indigène (Bribri, Cabécars, Guaymies).
Le métissage a permis l’émergence d’une culture totalement différente : c’est le pays du reggae, du calipso et des rastas. Ils ont leur propre langue (qui mêle Anglais, Espagnol et Français) mais parle aussi l’espagnol des ticos .
La capitale régionale, Limón , aussi appelée « la perle noire des Caraïbes » est pleine d’odeurs, de couleurs et de soleil. Son avenue centrale (piétonnière) accueille café, galeries d’art et marché central.
C’est sur cette côte, sur l’Isla Uvita, que Christophe Colomb a débarqué en 1502 lors de son 4 éme et dernier voyage.
Au dessus de Limón une grande zone traversée de canaux : Tortuguero. C’est est un havre de paix qu’il faut voir de ses propres yeux ! Sa nature accueille chaque année des dizaines de milliers de tortues vertes qui viennent pondre sur ses plages. Cette zone seulement accessible en lancha (bateau) est un voyage dans le voyage : ici se mêlent une observation idyllique de la nature, paysage de type amazonien et loin de tout bruit parasite, le vrai silence, interrompu seulement par le cri d’un singe, le vol d’un toucan ou la plongée d’un caïman effrayé.